Chaque fois que je raccompagne un groupe d’enfants, en empruntant les allées de cette école maternelle, je suis toujours étonné de me trouver au milieu de tant de luxuriance.
Même moi, sarthois d’origine, habitué à la végétation, aux champs, considère avec étonnement cet écrin de verdure.
Il est vrai que l’école, située en bout de la petite vallée de «La Tipaerui », est entourée de collines verdoyantes. Les pigeons, les
mini-tourterelles volètent ça et là, disputant, qui des miettes d’un goûter, qui des morceaux de fruits écrasés aux poules et coqs paradant entre les classes. Où sont donc nos directives
européennes préconisant l’éloignement des volatiles pour risque de grippe aviaire ?
Et partout et régulièrement cette chaleur pesante, même lorsque le soleil est absent. Il faut souvent attendre quelques gouttes de pluie pour goûter à une fraîcheur toute relative.
Le contraste n’en est que plus saisissant en cette période de Décembre qui voit les préparatifs de Noël.
Dehors on attache des guirlandes vert synthétique, parsemées de boules multicolores d’un coin à l’autre du préau. Les classes et la cantine accueillent le traditionnel sapin. Les enfants réjouis,
battent des mains, attendent Noël et chantent « Petit Papa Noël ».
Quel décalage pour moi, que cette absence de contraste
climatique m’incite nullement à penser à ces festivités hivernales. Si j’y pense, c’est que je sais que je vais bientôt retrouver le froid et la douce chaleur de ma cheminée, que je vais
m’empresser de faire revivre dès mon arrivée avec une joie certaine !
CE1 de Pinai
Une servitude très pentue qui grimpe